
« Thirteen » naît d’un vertige. un premier saut dans le vide. Le début d’un road-trip (-tyque) intérieur, un voyage electro-acoustique dans un monde intimiste dans lequel Jekyll Wood laisse sa propre empreinte digital(e). Aux frontières du rock ,net de la pop progressive, marqué par des riffs implacables de guitare acoustique, « Thirteen » oscille entre groove solide et élégante mélancolie. Tout paraît limpide. Ce n’est qu’une illusion. Derrière cette apparente fluidité sourde une subtile virtuosité, bien réelle, à couper le souffle, des sonorités folk évoquant Steven Wilson, Ben Howard ou Keziah Jones et un travail d’orfèvre toujours aussi soigné sur les arrangements et les textures sonores qui sont désormais sa signature.