Ali Akika, né le 15 février 1945 à Jijel en Algérie, est un réalisateur, scénariste, producteur, critique de cinéma algérien. Il vit en France depuis 1965, il y fait d’abord des études d’économie politique à l’université puis devient enseignant. Également critique de cinéma, il collabore à diverses revues de cinéma (sous le nom d’Ali Mocki, il a notamment publié plusieurs articles sur le cinéma algérien dans les Cahiers du cinéma en 1973-75). En réalisant, avec cinq autres membres du groupe « Cinéma-Vincennes», "L’Olivier: Qui Sont Les Palestiniens?", il allie utopie humaniste au témoignage politique, à l’écoute de L'histoire immédiate. Il réalisera ensuite plusieurs courts métrages puis, des documentaires qui dressent un constat sur les conditions de vie des immigrés et sur le racisme ambiant ainsi que sur les pays du sud. • 1975 : L’Olivier (long métrage documentaire primé au festival de Carthage 1978), film collectif • 1978 : Voyage En Capital (long métrage, fiction), coécrit, coréalisé et coproduit avec Anne-Marie Autissier • 1980 : Larmes De Sang (long métrage, documentaire), coécrit, coréalisé et coproduit avec Anne-Marie Autissier • 1981 : Iran Un printemps En Hiver (long métrage, documentaire) • 1986 : Shiwana Namibia (peuple de Namibie) (moyen-métrage, documentaire) • 1995 : L’Algérie Dévoilée (moyen métrage, primé au festival de Montréal) • 1996 : Les Laboureurs De La Mémoire (moyen métrage, documentaire) • 2000 : Enfants D’Octobre 61 (moyen-métrage, sur le massacre des Algériens le 17 octobre 1961) • 2003 : Jean Sénac, Le Forgeron Du Soleil (moyen métrage, documentaire) • 2008 : Isabelle Eberhardt Ou La Fièvre De L’Errance, 52 min, documentaire sur la légendaire écrivain d’origine russe qui a vécu en Algérie à El Oued en passant par Alger, Béchar, Kénadza et enfin à Aïn Séfra où elle est enterrée.